Projet

Modèle "stick-slip" pour les protrusions cellulaires, la polarisation cellulaire et la reptation induites par l'actine.

image projet 4 equipe Sens
Caption: Quantitative model of Golgi self-organisation between a source (the endoplasmic reticulum – E.R. – left, blue) and an exit (e.g. the Trans Golgi Network – right, green). The source emits immature vesicles (blue). Larger compartments are formed through homotypic fusion and vesicular budding. A steady-state is obtained when the in-flux is balanced by the out-flux.

 

La motilité des cellules rampantes nécessite la génération de forces intracellulaires par le cytosquelette et leur transmission à un substrat extracellulaire par l'intermédiaire de molécules d'adhésion. Les cellules rampantes présentent de nombreuses caractéristiques des systèmes excitables : brisure de symétrie spontanée et polarisation en l’absence the signaux extérieurs, et existence d’ondes d’activité. La modélisation quantitative des forces de traction cellulaire montre que de nombreux comportements dynamiques non linéaires observés dans les cellules motiles - tels que la rupture et le mouvement spontanés de symétrie et les ondes périodiques et progressives - résultent d’un phénomène de stick-slip de l'adhésion cellule-substrat. Le modèle met également en évidence le rôle de la tension de la membrane cellulaire dans la transmission de signaux mécanique à travers la cellule.