Marie Curie à l’honneur des nouvelles pièces de 50 centimes d’euro

Marie Curie était déjà apparue sur le dernier billet de 500 francs et plusieurs pièces de collection en francs et en euros. C’est la première fois que son profil rejoint les pièces destinées à la circulation. Ces nouvelles pièces, gravées des profils de trois femmes d’exception et au parcours hors du commun, seront progressivement disponibles d’ici l’été prochain en France et dans toute la zone européenne.

L’Institut Curie, 1^er centre français de lutte contre le cancer, est très fier et honoré que sa fondatrice Marie Curie, scientifique d’exception au parcours hors du commun, ait été choisie pour être un des nouveaux visages de notre monnaie nationale. Grâce à son héritage, l’excellence et l’expertise reconnue de nos collaboratrices et collaborateurs ne cessent de briller aujourd’hui dans le monde entier pour perpétuer le modèle Curie et son unique continuum recherche-soins au bénéfice des patients.

Souligne le Pr Thierry Philip, président du Directoire de l’Institut Curie.

Nous sommes très heureux que la Monnaie de Paris ait décidé de frapper une pièce à l’effigie de Marie Curie. Par son exemple, Marie Curie a montré que les femmes pouvaient et devaient contribuer au progrès de la science à égalité avec les hommes.
 

Ont déclaré Hélène Langevin – Joliot, directrice de recherche honoraire au CNRS, et Pierre Joliot, professeur honoraire au Collège de France, petits-enfants de Pierre et Marie Curie.

A propos de Marie Curie

Scientifique d’origine polonaise, Marie Curie s’est brillement illustrée avec son époux Pierre Curie par ses travaux sur la radioactivité, tels que l’étude des phénomènes de radiation et leurs applications dans le domaine médical pour le traitement du cancer. Scientifique d’exception, elle est la première femme lauréate de la médaille Davy et du prix Nobel. C’est la seule personnalité à avoir jamais reçu un double prix Nobel dans deux domaines scientifiques différents, la physique et la chimie. Elle est entrée au Panthéon en 1995, devenant ainsi la première femme à être inhumée dans ce monument républicain pour son mérite propre.