
Soulager la douleur et les effets secondaires: le rôle des soins de support
Limiter les effets secondaires
Tout est d’abord fait pour limiter les effets secondaires au maximum. Par exemple, il est parfois possible, si la patiente le souhaite, d’ôter la tumeur sous hypnose plutôt que sous anesthésie générale. Cela évite ainsi les risques mais aussi les désagréments liés à l’anesthésie, tels que le réveil difficile ou la grande fatigue qui s’ensuit pendant quelque temps. De nombreuses autres innovations existent pour réduire les séquelles liées aux traitements de manière générale.
Limiter la douleur
La prise en charge de la douleur constitue une véritable priorité. Le patient peut indiquer son niveau de douleur sur une réglette comportant une échelle de 1 à 10, ce qui permet au médecin de décider d’une stratégie antidouleur appropriée. Depuis quelques années, l'Institut Curie développe l'accès aux soins de support proposés depuis la prise en charge, jusqu'à la sortie du patient, un mois après la fin de son traitement.
Accompagnement psychologique
Un accompagnement psychologique peut être nécessaire pour aider la patiente (et ses proches) à surmonter cette épreuve. Anxiété, dépression, problème avec l’image de son corps, d’estime de soi, difficultés intimes… peuvent survenir à tout moment du traitement ou même après. Se confier à un thérapeute spécialisé peut s’avérer salvateur. Les proches ne doivent pas être oubliés dans cette démarche : conjoint, enfants, parents souffrent parfois beaucoup de la situation.
La kinésithérapie
Des soins de kinésithérapie sont souvent pratiqués après des traitements pour un cancer du sein. Il est primordial que la patiente retrouve la mobilité du bras du côté où elle a été opérée. La prise en charge des risques veino-lymphatiques (lymphoedème notamment) constitue également une priorité pour l’équipe médicale.
La médecine douce
Hypnose médicale, sophrologie… D’autres types d’approches, complémentaires, peuvent également être proposées à l’Institut Curie.