Les directives anticipées

30/03/2017
Partager

Toute personne majeure peut faire une déclaration écrite appelée « directives anticipées », afin de préciser ses souhaits quant à sa fin de vie, prévoyant ainsi l’hypothèse où elle ne serait pas, à ce moment-là, en capacité d’exprimer sa volonté.

Directives anticipées

Les directives anticipées permettent à un médecin de connaître les souhaits de son patient atteint d’une maladie grave en phase terminale notamment cancéreuse, au cas où celui-ci ne sera pas en mesure de les exprimer en fin de vie. Ces souhaits peuvent par exemple concerner :

  • la limitation ou l’arrêt des traitements en cours ;
  • le transfert en réanimation ou la mise sous respiration artificielle ;
  • le soulagement des souffrances.

Trois conditions sont nécessaires pour que les directives anticipées soient prises en compte :

  • Le patient doit avoir plus de 18 ans ;
  • Le document doit être écrit à la main par le patient qui indique son nom, son prénom, sa date et lieu de naissance, daté et signé ;
  • L’auteur du document doit être en état d’exprimer sa volonté libre et éclairée au moment de sa rédaction (des dispositions sont prévues en cas d’incapacité à écrire).

Les directives anticipées ont une validité de durée illimitée, mais elles peuvent être modifiées ou annulées à tout moment.

A savoir : Le médecin du patient ne peut s’opposer à ses directives anticipées que dans des situations exceptionnelles prévues par la loi.

Que faire de ce document ?
En cas d’hospitalisation, il est recommandé au patient qui a rédigé des directives anticipées de les confier au médecin qui le prend en charge. Le document sera conservé dans le dossier médical du patient. Il est également possible pour le patient de conserver lui-même le document ou de le confier à une personne de son choix, notamment la personne de confiance. Il est alors conseillé de communiquer ses coordonnées au médecin.