Radio-pharmacologie

23/03/2017
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Le Département de Radio-Pharmacologie de l’Institut Curie, basé sur les sites de Saint-Cloud et de Paris, étudie le devenir, dans l’organisme, du médicament natif ou radio-marqué une fois qu’il a été administré au patient. Reconnues par leurs pairs, les équipes du Département multiplient les collaborations nationales et internationales.

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Les missions du Département de radio-pharmacologie

Pour soigner efficacement et avec le moins d’effets secondaires possibles, il est crucial de bien connaître le devenir des traitements une fois qu’ils sont administrés au patient. C’est ce à quoi s’attache le Département de Radio-Pharmacologie dirigé par Olivier Madar.

  • La Pharmacologie consiste à étudier l’évolution de la molécule médicamenteuse, qui passe généralement par quatre phases : l’absorption, la distribution dans l’organisme, la métabolisation, puis l’élimination. Les experts du Département étudient à la fois la pharmacocinétique du médicament, c’est-à-dire l’évolution de sa concentration dans le temps, et sa pharmacodynamie, c’est-à-dire l’évolution de son activité thérapeutique ou toxique. Connaître ces différents paramètres permet d’adapter la dose et le protocole d’administration des traitements, afin d’augmenter leur efficacité tout en diminuant leur toxicité. La même procédure peut être utilisée pour tester des associations de molécules, un phénomène de plus en plus courant avec le développement de la médecine de précision.
  • La Radiopharmacie constitue l’autre spécialité du Département. Elle est divisée en deux activités. Une activité hospitalière qui est centrée sur la gestion du circuit du médicament radio-pharmaceutique (MRP) correspondant à l’analyse pharmaceutique des prescriptions, commandes, réceptions, préparations, contrôles qualités des MRP destinés à être injectés en Médecine Nucléaire ainsi que la gestion des déchets radioactifs et une activité de recherche  grâce à la présence d’un cyclotron médical, sur le site de Saint-Cloud. Cet équipement permet de fabriquer des isotopes (radioactifs) à durée de vie très courte. Ils servent à "marquer" des molécules et/ou des médicaments dans un niveau de  qualité permettant l’injection à l’Homme dans le cadre d’essais cliniques, qui peuvent ensuite être « suivies » dans l’organisme, grâce à un appareil d’imagerie spécifique, le TEP scan.

Par cette spécialité, les médecins peuvent ainsi, par exemple, vérifier que le produit arrive bien jusque dans la tumeur à traiter. Là encore, cette technique permet d’éviter de prescrire des traitements dont on voit qu’ils n’atteindront pas leur cible ou de confirmer leur utilité.

L’équipe de radio-pharmacologie de l’Institut Curie constitue un atout majeur qui collabore avec d’autres unités de pointe au sein de l’Institut Curie telles que :

  • Unité d’investigation clinique
  • Plateforme d’essais cliniques précoces
  • Centre de Recherche

Elle permet au Département de développer des collaborations sur tout le territoire français mais aussi à l’international, avec des institutions publiques et privées.

Les équipes du Département de radio-pharmacologie

  • Chef de département : Olivier Madar
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