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Des équipements de pointe

Des équipements de pointe

Pour proposer à ses patients une médecine de précision personnalisée et des thérapies toujours plus efficaces, l’Institut Curie investit dans des équipements à la pointe de l’innovation médicale. Du diagnostic au traitement en passant par la recherche de thérapies novatrices, le meilleur de la technologie est au service de la lutte contre le cancer.

Détection : un scanner de diagnostic de dernière génération 

A la pointe du diagnostic pour caractériser les tumeurs, l’Institut Curie est équipé d’un scanner spectral double source. Ce scanner de dernière génération permet l’acquisition rapide d’images de haute définition en matière d’explorations vasculaires et de contraste des tumeurs ; il améliore la détection des cancers notamment ceux de la sphère ORL et de certains cancers digestifs (pancréatiques) et facilite l’analyse de la moelle osseuse. Sa rapidité d’acquisition des images permet en outre de réduire l’impact des mouvements cardio-respiratoires du patient sur la qualité des images. Parmi ses autres bénéfices notables pour la qualité de vie du patient : l’optimisation du niveau d’exposition aux rayonnements ionisants et la réduction des doses de produits de contraste injectées aux patients.

Pathologie numérique 

Le service d’anatomopathologie de l’Institut Curie bénéficie depuis 2021 d’une solution de numérisation de ses lames de biopsie grâce à un partenariat. Cette avancée technologique permet un partage d’informations fluide entre médecins, avec des outils d’analyse d’image et d’intelligence artificielle qui apportent un vrai gain de temps et une amélioration de la précision des diagnostics et des soins dispensés aux patients.

Un bloc opératoire de haute technicité 

Le bloc opératoire de l’Institut Curie s’étend sur 2 700 m2 et 11 salles. Entièrement intégré, avec des locaux vastes et lumineux, il regroupe tous les espaces de l’activité chirurgicale, favorisant un parcours fluide des patients et un meilleur confort pour ceux-ci et les soignants. Ses équipements de dernière génération– assurent des soins à la pointe de l’art afin d’augmenter la précision du traitement tout en réduisant les séquelles et améliorer la qualité de vie.

Radiothérapie : des équipements et des techniques de pointe 

Avec l’acquisition d’un 12e accélérateur de particules, l’IRM Linac, l’Institut Curie prend le virage de la radiothérapie adaptative. Cet accélérateur de particules, couplé à une IRM à haut champ magnétique facilite la visualisation des organes, suit l’évolution de la tumeur en temps réel ainsi que les mouvements respiratoires du patient, notamment lorsque celui-ci est sur la table de radiothérapie. L’appareil tient compte de ces différents paramètres et ajuste la dose de rayonnement délivrée afin de préserver au maximum les tissus sains alentours. Ce ciblage très fin et intensif de la zone à irradier préserve les organes alentours et diminue les effets secondaires les plus indésirables. Les cancers abdominaux et pelviens en bénéficieront en premier lieu. Autre avantage notable, le nombre de séances de radiothérapie nécessaires pour venir à bout de la tumeur : les traitements sont délivrés en une à six séances sur une à deux semaines, contre une séance tous les jours de la semaine pendant cinq à huit semaines pour un traitement de radiothérapie classique. Autant d’atouts qui permettent de mieux préserver la qualité de vie du patient.

La radiothérapie interne vectorisée (RIV) 

La RIV – ou radiothérapie métabolique – est une technologie de médecine nucléaire qui repose sur l’administration, par voie orale ou intraveineuse, d’un médicament capable de cibler les cellules cancéreuses, ensuite irradiées par l’élément radioactif qui lui est lié. Ce ciblage permet là encore d’épargner les tissus sains. 

La RIV a fait l’objet de nombreux investissements de l’Institut Curie, notamment pour le traitement des cancers de la prostate et de la thyroïde, pour lesquels son efficacité est particulièrement démontrée. Avec quatre chambres plombées qui lui seront dédiées – 2 pour l’Iode 131 et 2 pour le Luthécium, elle sera pleinement intégrée à l’activité de routine sur le site de Saint-Cloud. La RIV va aussi faire l’objet d’essais cliniques en collaboration avec des industriels, notamment pour certains cancers du sein, de la prostate, du pancréas et du côlon. Des recherches translationnelles seront également menées par les équipes de l’Institut Curie.

La plateforme de thérapie cellulaire CellAction 

Les thérapies cellulaires et géniques – parmi elles les cellules CAR-T (chimeric antigen receptor) – sont au cœur de CellAction (Cell therapy Acceleration and Innovation), la toute nouvelle plateforme du Paris-Saclay Cancer Cluster (PSCC) à l’Institut Curie. Ces nouvelles formes d’immunothérapies extrêmement prometteuses, qui ont pris leur essor ces dix dernières années, font d’ores et déjà partie de l’arsenal thérapeutique contre certains cancers hématologiques. L’ambition est maintenant de concevoir des stratégies de thérapies cellulaires et géniques optimisées, plus efficaces, avec une fabrication moins complexe et aux indications étendues, notamment aux tumeurs solides. C’est l’objectif de CellAction. Inédite en France, cette structure intégrée ultra-performante regroupe dans un même lieu une expertise scientifique, clinique et technique hautement qualifiée ainsi que des équipements de pointe. De quoi mettre en œuvre et suivre tous types de projets : découverte et validation de cible, ingénierie cellulaire, preuve de concept in vitro et in vivo, recherche préclinique… jusqu’au produit prêt à la fabrication.