JUSTINE MARSOLIER

Depuis 2010, je m’intéresse aux mécanismes cellulaires pathologiques avec pour objectif la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques. Au cours de ma thèse à l’Université Paris Diderot, j’ai identifié des voies de signalisation ayant des rôles clés dans la transformation lymphocytaire bovine induite par le parasite T. annulata. Puis, afin d’approfondir mes connaissances dans le domaine de la pharmacologie découvert pendant mon doctorat, j’ai poursuivi ma carrière à Généthon afin de travailler sur l’identification de thérapies médicamenteuses pour les dystrophies des ceintures. Nous avons alors démontré la possibilité de moduler le contrôle qualité des protéines pour restaurer la localisation cellulaire de protéines clés pour la stabilité de la membrane des fibres musculaires. Désormais, à l’Institut Curie, j’étudie les mécanismes non génétiques de la plasticité tumorale dans le cancer du sein lors de la réponse aux traitements de chimiothérapies. Mes travaux démontrent que la distribution de la méthylation des histones (H3K27me3 - marque d’histone associée à la répression de la transcription des gènes) détermine la capacité des cellules à tolérer le traitement anticancéreux.