Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Les traitements du cancer colorectal

Les différents traitements du cancer colorectal sont souvent combinés, ensemble ou l’un après l’autre, selon des référentiels de protocoles de prise en charge.

La chirurgie

Le site de Paris de l’Institut Curie propose tous les actes chirurgicaux adaptés au patient atteint d’un cancer colorectal, fort de ses blocs opératoires modernes et dotés des dernières technologies. 

Dans les Hauts-de-Seine, le site de Saint-Cloud de l’Institut Curie et l’hôpital Ambroise-Paré (AP-HP, Boulogne-Billancourt) travaillent ensemble pour assurer aux patients atteints de cancers colorectaux une prise en charge de qualité. Les actes d’endoscopie digestive, de radiologie interventionnelle et de chirurgie sont effectués à l’hôpital Ambroise-Paré. 

Un protocole de réhabilitation améliorée après chirurgie est proposé aux personnes opérées pour une tumeur primitive du côlon. A l’Institut Curie comme à l’hôpital Ambroise-Paré, le patient participe à sa prise en charge en recevant une information détaillée en pré-opératoire. Les chirurgiens y privilégient les techniques micro-invasives et le retrait rapide des sondes. L’utilisation des drains est limitée. Les anesthésistes veillent à une gestion optimale de la douleur post-opératoire. Dès le soir de l’intervention, le patient est incité à se lever aidé par les soignants et reprend une alimentation liquide. 

Cette prise en charge pré, péri- et post-opératoire en chirurgie digestive améliore la qualité de vie des patients en réduisant les complications, la durée d’hospitalisation, et augmente leur survie à 5 ans.

La radiothérapie

La radiothérapie est un traitement curatif dont l’objectif est d’éradiquer la tumeur et les cellules cancéreuses qui ont pu migrer dans les tissus avoisinants en particulier dans les relais ganglionnaires du pelvis. 

Elle utilise des rayonnements ionisants que les techniques actuelles permettent de concentrer dans les volumes cibles (tumeur, relais ganglionnaires) tout en épargnant au maximum les tissus sains et les organes avoisinants afin de limiter les effets secondaires. 

  • Pour les cancers du canal anal (ou cancer de l'anus relativement rare), la radiothérapie est associée dans la majorité des cas à une chimiothérapie concomitante qui permet d’augmenter l’efficacité et d’améliorer les chances de guérison. 
  • Pour les cancers du rectum, la radiothérapie est là aussi le plus souvent associée à une chimiothérapie concomitante par voie orale et est en général suivie d'une intervention chirurgicale. 
  • Pour les cancers du côlon, la radiothérapie n'est indiquée que dans le traitement de la maladie métastatique à visée symptomatique le plus souvent et-ou en cas de maladie dite oligo-métastatique où la radiothérapie peut renforcer les traitements systémiques. Dans ces cas-là, on parle le plus souvent de radiothérapie en conditions stéréotaxiques. Cette technique a pour but de délivrer de fortes doses par fraction au niveau de l'atteinte tumorale ainsi qu’une faible dose en périphérie de celle-ci, en un très faible nombre de séances.

Les traitements médicaux 

La chimiothérapie, qui est le traitement médical principal contre le cancer colorectal, vise à détruire les cellules cancéreuses. En cas de maladie évoluée avec l’existence de métastases non résécables, la chimiothérapie est parfois le seul traitement envisageable : on parle de chimiothérapie exclusive. Le traitement de référence est le 5-FU ou 5-fluorouracile auquel on ajoute de l’oxaliplatine (FOLFOX) ou de l’irinotécan (FOLFIRI), administré toutes les 2 semaines. 

En cas de maladie métastatique, des analyses complémentaires sont effectuées sur la biopsie initiale pour permettre d’associer une thérapie ciblée à la chimiothérapie conventionnelle. En fonction du statut mutationnel du gène RAS, trois médicaments (anticorps monoclonaux) peuvent être utilisés : le bevacizumab (anti-angiogénique), le cetuximab ou le panitumumab (anti-EGFR). 

L’immunothérapie est un traitement qui vise à restaurer le système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses. Pour les patients atteints de cancer colorectal métastatique, l’immunothérapie n’est indiquée que chez 5 % des patients en cas de statut génétique instable dit "MSI". 

A l’Institut Curie, la RCP moléculaire permet de proposer des essais cliniques ou une médecine de précision aussi appelée médecine personnalisée ciblant ces anomalies.

L’Institut Curie, 1er centre de lutte contre le cancer en France

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