Traitements du cancer du foie

La chirurgie du cancer du foie 

Qu’elle soit proposée d’emblée ou non, la chirurgie du cancer du foie est lourde, avec des risques de complications post-opératoire. Elle nécessite une expertise importante, à l’instar de celle de l’Institut Curie, pour ôter une partie du foie. C’est ce qu’on appelle une hépatectomie. Un curage des ganglions est associé à cette chirurgie pour vérifier s’il y a un envahissement ganglionnaire par les cellules cancéreuses. 

La chimiothérapie du cancer du foie 

La chimiothérapie peut suivre la chirurgie. En général, la capécitabine est le protocole de référence, d’une durée de six mois après l’hépatectomie. Il s’agit d’un carbamate de fluoropyridine non cytotoxique. Si la chirurgie n’est pas proposée d’emblée, le médecin peut opter pour une chimiothérapie intra-artérielle hépatique, qui consiste à administrer le médicament de chimiothérapie via un cathéter à chambre, placé dans l’artère hépatique lors d’une artériographie préparatoire. L’Institut Curie fait appel à d’autres centres partenaires pour réaliser ce traitement.

Les embolisations du cancer du foie 

L'embolisation est une manière efficace de traiter localement le cholangiocarcinome. Cette technique est basée sur l'obstruction des vaisseaux alimentant la tumeur par voie radiologique. Elle est associée à l'envoi de chimiothérapie, on parle de chimio-embolisation, ou de billes chargées en matériel radioactif (radio-embolisation). L’Institut Curie fait appel à d’autres centres partenaires pour réaliser ce traitement, comme l’hôpital Beaujon AP-HP à Clichy. 

La thérapie ciblée du cancer du foie 

La thérapie ciblée est efficace contre le cholangiocarcinome, parce qu’il est associé à de nombreuses anomalies moléculaires actionnables par ces thérapies. Les traitements ciblés agissent en effet sur les mécanismes spécifiques aux cellules cancéreuses. 

L’immunothérapie du cancer du foie 

L’immunothérapie est recommandée en première ligne en adjonction à la chimiothérapie pour les patients atteints d’un cholangiocarcinome qui présentent des métastases et qui ne sont pas opérables. L’Institut Curie explore d’ailleurs un axe de recherche prometteur en testant les bénéfices d’une double immunothérapie.