- Un cancer du sein avant 40 ans : pourquoi ?
- Diagnostic : être vigilante, quel que soit l’âge
- Des traitements qui impactent le cycle, la fertilité, la sexualité
- Une sur-représentation des formes plus agressives
- Les consultations d’onco-fertilité et d'onco-génétique
- Couple, travail, vie sociale… : les femmes jeunes sont-elles plus impactées ?
- L’Institut Curie fait progresser la recherche, au bénéfice des patientes

Diagnostic : être vigilante, quel que soit l’âge
Les femmes ont tendance à moins s’inquiéter, une grosseur pouvant par exemple être prise pour une lésion bénigne. D’autre part, les femmes jeunes ne bénéficient pas du dépistage systématiquement proposé en France aux femmes de plus de 50 ans.
Du fait de ce moindre suivi et d’une méconnaissance des risques, les femmes jeunes peuvent être diagnostiquées à des stades plus avancés.
Même si les tumeurs bénignes sont les anomalies mammaires les plus fréquentes chez la femme jeune, le cancer du sein existe aussi avant 40 ans. Il faut donc être vigilant face à toute anomalie survenant au niveau des seins, quel que soit l’âge
pointe le Dr Florence Coussy, gynéco-oncologue à l’Institut Curie
Les signes suivants : changement de couleur ou de forme du mamelon, grosseur à la palpation, écoulements, ne doivent pas être minimisés. Les femmes doivent être attentives et le cas échéant consulter un spécialiste.
Cancer du sein : un nouveau programme de dépistage organisé
Dans le cadre de la modernisation du dépistage organisé du cancer du sein, un parcours de soin devrait être proposé dès 25 ans, afin de mieux informer les femmes. L’idée serait de proposer un dépistage, non plus en fonction de l’âge, mais en fonction du risque individuel de développer un cancer du sein. La première consultation serait proposée et remboursée, dès 25 ans, à toutes les femmes, pour faire le point sur leur risque individuel (risque familial, facteurs de risques, etc.). Cela permettra de proposer une surveillance adaptée à chacune. En savoir plus