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Le lymphome intraoculaire, une tumeur rare et souvent très agressive

08/01/2020
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Seuls une cinquantaine de nouveaux cas de lymphome intraoculaire primitif isolé (LIOP) sont diagnostiqués chaque année en France.

Ce cancer très rare survient chez l’adulte et correspond au développement de cellules malignes dans la rétine ou le vitré. Les symptômes sont très peu spécifiques – une vision floue, une baisse de l’acuité visuelle – et les examens pour confirmer le diagnostic sont multiples et complexes, ce qui explique que cette tumeur extrêmement rare soit souvent décelée tardivement. Le traitement, qui repose essentiellement sur la chimiothérapie, vise à contrôler la maladie pour éviter la cécité, mais surtout à freiner la propagation de la maladie vers le système nerveux central. En effet, le lymphome intraoculaire est une tumeur très agressive : au moment du diagnostic, l’espérance de survie des malades n’est que de 12 à 40 mois s’ils ont une atteinte cérébrale.


Une autre forme de lymphome intraoculaire, encore plus rare, mais dont l’incidence augmente, est le lymphome uvéal. Il est traité par une radiothérapie classique, ciblée. Son pronostic vital est bien meilleur, car il n’est pas associé à une atteinte cérébrale.