Cancer du sein

cancer du sein

Qu’est-ce que le cancer du sein ?

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes : il représente 33 % des nouveaux cas de cancer chaque année. Il touche ainsi plus de 60 000 femmes par an en France, mais son taux de survie atteint 87 % à cinq ans1. Il est à noter que moins de 1 % des cancers du sein se déclarent chez les hommes.

Les cellules cancéreuses peuvent être contenues dans les lobules (le groupe de glandes qui produisent le lait) ou les canaux du sein (qui acheminent le lait), ou bien envahir les tissus avoisinants, comme les ganglions sous l’aisselle. Dans le premier cas, on parle de carcinome in situ et dans le second, de carcinome infiltrant. Des cellules cancéreuses peuvent alors passer dans le sang et engendrer des métastases. 

Les tumeurs à l’origine des cancers du sein sont classées en quatre catégories, qui déterminent le traitement à mettre en place : 

  • Le cancer de type luminal représente 70 à 80 % des cas. Les cellules cancéreuses présentent des récepteurs hormonaux et les hormones (les œstrogènes et la progestérone) jouent donc un rôle dans la prolifération des cellules. Il existe un type « luminal A » qui possède plus de récepteurs aux œstrogènes et un « type luminal B » qui en possède un peu moins.
  • Le cancer du sein HER2+ : dans ce cas, les cellules cancéreuses sur-expriment le récepteur au facteur de croissance HER2 à leur surface. Or lorsqu’il est activé, ce récepteur provoque une prolifération importante des cellules.
  • Le cancer du sein triple-négatif : les cellules cancéreuses n’expriment ni récepteur aux œstrogènes ni à la progestérone et ne sur-expriment pas le récepteur HER2. Il est considéré comme plus agressif.
  • Le cancer de type basal-like est lui aussi souvent triplement négatif mais les cellules cancéreuses expriment d’autres protéines modifiées. Il est donc considéré comme un type de cancer distinct également. 
  • Le cancer du sein triple-négatif : les cellules cancéreuses n’expriment ni récepteur aux œstrogènes ni à la progestérone et ne sur-expriment pas le récepteur HER2. Il est considéré comme plus agressif.
  • Le cancer de type basal-like est lui aussi souvent triplement négatif mais les cellules cancéreuses expriment d’autres protéines modifiées. Il est donc considéré comme un type de cancer distinct également.

 

Les cancers du sein métastatiques

15 à 20 % des patientes atteintes d’un cancer du sein développeront une forme métastatique, c’est-à-dire que des cellules cancéreuses, originaires du sein, formeront des tumeurs dans d’autres organes (souvent les os, les poumons, le foie, la peau ou le cerveau). Ces métastases peuvent être présentes dès le diagnostic ou apparaître par la suite, en particulier lors d’une récidive. Elles auront les mêmes caractéristiques moléculaires que la tumeur d’origine et nécessiteront un traitement adapté.
 

Les autres cancers du sein

Il existe des formes rares ou très rares de la maladie : des cancers médullaires, papillaires, tubuleux ou mucineux, qui sont généralement de bon pronostic. Le cancer du sein peut également être « inflammatoire », en particulier chez les femmes jeunes : les cellules cancéreuses provoquent des symptômes inflammatoires (sein rouge et chaud, douleur locale et soudaine, aspect « peau d’orange ») en bloquant les canaux lymphatiques sous la peau du sein. Celui-ci est considéré comme plus agressif que les carcinomes classiques. 
 

L’Institut Curie, centre de référence pour la prise en charge du cancer du sein

Avec plus de 7 000 patientes accueillie chaque année, l’Institut Curie est le premier centre européen de prise en charge du cancer du sein.

L'Institut des Cancers des Femmes

Expert en matière de prise en charge des cancers féminins, l’Institut Curie propose aux patientes une offre de soins optimale et innovante, adaptée à chacune d’entre elles.

IHUL’Institut Curie est co-fondateur de l’Institut des Cancers des Femmes, labellisé Institut-Hospitalo-Universitaire en 2023. Ce projet associe l’exigence scientifique et médicale de l’Institut Curie, de l’Université PSL et de l’Inserm pour une prise en charge holistique des patientes touchées par les cancers du sein et gynécologiques afin de mieux les prévenir, les guérir, limiter leurs rechutes et leurs conséquences en termes de qualité de vie. A l’image d’un centre national de référence, médecins, soignants, chercheurs et associations de patientes unissent leurs expertises pour accélérer les innovations de rupture en cancérologie sénologique et gynécologique en faveur des femmes qui en sont atteintes.

Plus d'informations sur l'Institut des Cancers des Femmes
 

 

 1  Source Institut national du cancer

L’Institut Curie, 1er centre de lutte contre le cancer en France

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