Cancer de la prostate

Cancer de la prostate

Symptômes, dépistage et diagnostic du cancer de la prostate

La particularité du cancer de la prostate est qu’il connait souvent une évolution très lente. C’est pourquoi les premières étapes de la maladie se déroulent de façon asymptomatique, c’est-à-dire sans signe d’alerte, et qu’il est difficile de les déceler.

Afin de procéder au dépistage du cancer de la prostate, un médecin (généraliste ou urologue) prescrira dans un premier temps une prise de sang pour établir le taux du PSA (antigène prostatique spécifique). Un taux élevé de PSA n’est pas synonyme de cancer. Il traduit simplement une agression de la prostate et d’autres causes que le cancer peuvent expliquer ce taux élevé, telles qu’une infection ou une tumeur bénigne. En cas de doute (PSA élevé ou en augmentation sur plusieurs dosages successifs, toucher rectal suspect), le bilan sera alors poursuivi par la réalisation d’une IRM prostatique.

Si le médecin confirme une probabilité significative de cancer (taux élevé de PSA, prostate dure au toucher rectal, IRM anormale), le patient sera orienté pour pratiquer une biopsie prostatique, qui consiste à prélever des petits fragments de tissu prostatique en ponctionnant la glande au travers du rectum ou au travers de la peau du périnée. Ces prélèvements sont analysés en laboratoire par un anatomopathologiste qui pourra déterminer si les cellules prélevées sont cancéreuses et en préciser l’agressivité (score de Gleason ou classification ISUP).

Selon certaines critères, il peut être nécessaire de procéder à un bilan d’extension (IRM, scanner, TEP-scanner ou scintigraphie osseuse) afin de rechercher si des cellules cancéreuses sont visibles dans les ganglions situés à proximité de la prostate ou plus à distance dans d’autres organes (métastases) notamment dans l’os.
 

Plusieurs stades de cancer de la prostate 

• Le cancer localisé : il ne concerne que la prostate. Il est classé en trois sous-groupes en fonction de son avancement : à risque faible, à risque intermédiaire faible et à risque intermédiaire élevé.

• Le cancer localement avancé : il s’étend au-delà de la prostate, soit à la graisse qui l’entoure, soit aux vésicules séminales (situées dans le prolongement de la glande), soit par extension à un organe adjacent (vessie, rectum).  

• Le cancer métastatique : dans ce cas, des tumeurs secondaires (métastases) se retrouvent ailleurs dans le corps à distance de la prostate, soit dans les ganglions pelviens (situés dans le « petit bassin ») qui drainent la prostate (métastases ganglionnaires) ; soit plus à distance, touchant alors le plus souvent les os.
 

L’Institut Curie, 1er centre de lutte contre le cancer en France

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