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Cancer de l’ovaire
Les traitements du cancer de l'ovaire
Le traitement du cancer de l’ovaire repose essentiellement sur la chirurgie et des traitements médicamenteux, c’est-à -dire une chimiothérapie et/ou une thérapie ciblée. Il s’adapte aux caractéristiques du cancer de chaque patiente, à son stade (précoce ou avancé), aux analyses génétiques... La prise en charge thérapeutique est décidée en réunion de concertation pluridisciplinaire.
La chirurgie du cancer de l’ovaireÂ
Lorsque le diagnostic est posé à un stade localement avancé, on parle alors de carcinose péritonéale. La tumeur d’origine ovarienne s’est déposée à divers endroits de la cavité abdominale sur les organes du système digestif, le péritoine, la rate, la vessie… L’objectif du traitement est curatif et associe le traitement chirurgical au traitement médical.Â
Si elle est faisable, la chirurgie est discutée d’emblée. L’intervention chirurgicale consiste à retirer toutes les lésions cancéreuses sur les organes de la cavité abdominale (appelée cavité péritonéale). Une chirurgie ne doit être envisagée que si l’ensemble des lésions de carcinose péritonéale peuvent être retirées. Si au décours d’une évaluation clinique, radiologique et chirurgicale rigoureuse, l’exérèse (le retrait) de l’ensemble des lésions de carcinose ne peut être réalisée dans le même temps opératoire, on privilégiera la réalisation d’une chimiothérapie néo-adjuvante (en amont de la chirurgie).Â
La chirurgie du cancer des ovaires nécessite une expertise particulière qui en vertu du décret ministériel n°2022-689 du 26 Avril 2022 doit être réalisée dans un centre référent habilité. C’est le cas de l’Institut Curie.Â
Lorsque le diagnostic est posé à un stade précoce (sans carcinose péritonéale associée), la chirurgie peut être réalisée par voie coelioscopique et consiste à retirer les ovaires, l’utérus et à effectuer une stadification ganglionnaire (l’ensemble des ganglions pelviens et lombo-aortiques sont retirés pour préciser le stade de la maladie).Â
Les femmes atteintes par un cancer de l’ovaire sont généralement âgées d’une soixantaine d’années. Néanmoins, pour les plus jeunes avant la ménopause, et en cas de désir de grossesse, dans certains types de cancer de l’ovaire (tumeur dite de bas grade) et en cas de stade débutant (stade IA), une chirurgie conservant l’utérus et un ovaire sain peut se discuter afin de préserver la fertilité.
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Le traitement d’entretien du cancer de l’ovaireÂ
Des médicaments de thérapie ciblée peuvent être administrés à la suite de la chimiothérapie, en entretien : le bevacizumab, un anticorps monoclonal qui bloque la formation des vaisseaux sanguins entourant la tumeur, ou un inhibiteur de PARP (Poly ADN-Ribose Polymerase), qui réduit le risque de rechute en bloquant la réparation de l’ADN des cellules cancéreuses, qui meurent ainsi. Ces nouveaux traitements ciblés ont augmenté l’espérance de vie des patientes. Le choix du traitement d’entretien est adapté à l’extension du cancer, la présence d’altérations génétiques portant sur les gènes BRCA1 et BRCA2 ou la présence d’un profil HRD (défaut de recombinaison homologue).
L’immunothérapie et l’hormonothérapie contre le cancer de l’ovaireÂ
L’immunothérapie a été testée dans le cadre de protocoles de recherche clinique, mais aucune n’est utilisée en routine dans le traitement du cancer de l’ovaire pour le moment. En revanche, l’hormonothérapie peut être mobilisée contre les carcinomes séreux de bas grade, et les données obtenues dans ce cadre vont être hébergées dans une base de données nationale de ces cancers rares, appelée CASBA.
L’ensemble de ces traitements – chirurgie, chimiothérapie, thérapies ciblée, hormonothérapie… - est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire. Cette multidisciplinarité au sein même de l’Institut Curie constitue un réel atout pour la prise en charge des patientes.
Plus d'informations sur l'immunothérapie à l'Institut Curie
La chimiothérapie du cancer de l'ovaire
La chirurgie est dans la majorité des cas suivie d’une chimiothérapie associée à une thérapie ciblée. Celle-ci peut aussi précéder la chirurgie lorsque la résection complète des organes touchés n’est pas envisageable en première intention. La chimiothérapie permet ainsi de commencer à réduire l’étendue de la tumeur. Deux médicaments sont prioritairement utilisés en chimiothérapie : un sel de platine et un taxane (le carboplatine et le paclitaxel) pour agir sur les mécanismes de division des cellules.Â
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L’Institut Curie a également développé une expertise sur la chimiothérapie intrapéritonéale (CHIP) qui est réalisée pendant la chirurgie dans l’abdomen, pour renforcer l’efficacité de la chimiothérapie intraveineuse et mieux lutter contre le cancer de l’ovaire.
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Plus d'informations sur la chimiothérapie à l'Institut Curie
Les soins à l'Institut Curie
L'Institut Curie propose des soins d’excellence à chaque étape de la maladie et offre une prise en charge globale, dans le souci permanent de la qualité de vie des patients.
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