Traitements d’un cancer de primitif inconnu

Dans la grande majorité des cas, le traitement d’un cancer de primitif inconnu repose sur un traitement médicamenteux, dont l’objectif est d’agir sur toutes les métastases de la maladie. Ce traitement est le plus souvent réalisé par voie intraveineuse, après la pose d’un dispositif vasculaire dédié (chambre implantable ou voie veineuse centrale). Son objectif est avant tout de stopper la diffusion des métastases. La durée du traitement est très variable et dépend de son efficacité et de ses effets indésirables.

Différents types de médicaments peuvent être utilisés pour le traitement des CaPI, selon les  caractéristiques de la maladie et des résultats des analyses anatomopathologiques et moléculaires effectuées. En l’absence d’orientation sur un tissu d’origine probable ou de mise en évidence d’une cible thérapeutique particulière, le traitement repose en première intention sur une chimiothérapie à « large spectre ». Des chimiothérapies plus spécifiques à certains types de cancer sont aussi proposées lorsque l’on suspecte fortement que les métastases sont issues d’un tissu particulier.

L’immunothérapie peut être utilisée, seule ou en combinaison avec la chimiothérapie, lorsque les cellules cancéreuses présentent des caractéristiques particulières. Enfin, dans certains cas, des thérapies ciblées sur une anomalie génétique particulière peuvent être proposés.

Dans certains cas, des traitements locaux comme la radiothérapie ou la chirurgie sont proposés, particulièrement lorsque le nombre de métastases est restreint. Ces traitements locaux sont cependant le plus souvent associés au traitement médicamenteux.

Plus d'informations sur les traitements à l'Institut Curie

En plus du traitement anti-cancéreux, la prise en charge spécifique des symptômes liés à la maladie est très importante. En fonction des besoins, une prise en charge en soins de support peut être indiquée, pour atténuer les douleurs, améliorer le statut nutritionnel ou réduire la fatigue.

Plus d'informations sur les soins de support à l'Institut Curie