Actualité - ASCO

L'Institut Curie présent au congrès de l'ASCO 2019

01/06/2019
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Du 31 mai au 4 juin, les plus grands experts de la cancérologie sont réunis à Chicago pour le congrès international de l’American Society of Clinical Oncology. Cette conférence est tous les ans le théâtre d’annonces importantes en termes de recherche et de traitements contre les cancers. Chercheurs et médecins de l'Institut Curie prendront la parole.

ASCO 2019

Posters session

  • Samedi 1er juin, 9h : Pr Jean-Yves Pierga - Multimodality liquid biopsy for early monitoring and outcome prediction in first-line metastatic HER2-negative breast cancer: Final results of the prospective cohort from the French Breast Cancer InterGroup Unicancer (UCBG) — COMET study.
  • Samedi 1er juin, 13h45 : Christophe Le Tourneau oncologue médical, chef du Département d’Essais Cliniques Précoces (D3i) à l’Institut Curie, et professeur de médecine à Paris-Saclay, partagera quant à lui avec la communauté médicale mondiale les derniers résultats d’une technique totalement innovante. Il s’agit, avant une radiothérapie, d’injecter dans la tumeur des nanoparticules d’hafnium (métal inerte) qui vont démultiplier les effets des rayons. Ces particules appelées NBTXR3, développées par la société de biotechnologie française Nanobiotix, ont déjà fait leurs preuves dans le traitement des sarcomes des tissus mous. Cette fois, ce sont des patients atteints de cancers de la sphère ORL qui en ont bénéficié. Résultats : chez 9 patients sur 13, la tumeur a disparu !
Christophe Le Tourneau

Cette nouvelle stratégie représente une thérapeutique innovante prometteuse pour des patients âgés ou qui présentent des contre-indications à des traitements lourds comme la chimiothérapie 

commente le Pr Christophe Le Tourneau.

 

  • Le Dr Sylvie Bonvalot, chirurgienne à l’Institut Curie, a coordonné une étude mondiale exceptionnelle concernant le traitement des sarcomes.
Sylvie Bonvalot

Elle en présente les principaux résultats au Congrès de l’ASCO : certains patients pourraient tirer avantage d’une radiothérapie, en amont de la chirurgie de leur tumeur. Pour en savoir plus sur la présentation du Dr Sylvie Bonvalot à l'ASCO 2019

commente le Pr Christophe Le Tourneau.

 

  • François Doz, oncologue pédiatre au sein du centre SIREDO (soins, innovation, recherche en cancérologie de l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune) et professeur de pédiatrie à l’Université Paris Descartes, est le dernier auteur (place majeure) d’une présentation orale concernant les résultats d’une étude multicentrique internationale sur des cancers porteurs d’une altération génétique spécifique appelée fusion NTRK. Les chercheurs se sont intéressés à un nouveau médicament, le larotrectinib, tout juste approuvé par la Food and Drugs Administration (FDA) américaine. Mais peut-il passer la barrière hémato-encéphalique et avoir un effet sur des tumeurs du système nerveux central ?
François Doz

Les résultats ne sont pas aussi spectaculaires que pour les tumeurs situées en-dehors du système nerveux central, mais ils sont encourageants, chez l’enfant comme chez l’adulte

explique François Doz.

Un diagnostic moléculaire des tumeurs pour repérer celles porteuses de cette anomalie et qui peuvent bénéficier de ce traitement est donc nécessaire. La plateforme de génétique moléculaire de l’Institut Curie (Unité de Génétique Somatique) y est prête puisqu’elle a déjà réalisé les analyses pour plusieurs patients participant à cette étude.

 

  • Le Dr Paul Cottu, chef adjoint du département d’oncologie médicale à l’Institut Curie, présentera de nouveaux résultats issus de l’étude Canto. Lancé en 2012, ce vaste essai porté par Unicancer vise à améliorer la santé et la qualité de vie des femmes atteintes de cancer du sein au stade précoce. Plus de 12 000 femmes sont ainsi suivies partout en France. Plus de 2 000 d’entre elles le sont à l’Institut Curie, qui est ainsi le premier centre recruteur de cet essai. Aujourd’hui, Paul Cottu, membre du Comité Exécutif de l’étude CANTO, révèle de nouvelles informations sur les effets secondaires et notamment neurologiques. De manière très intéressante, deux phénomènes importants ont été observés.
Paul Cottu

Tout d’abord, ces effets secondaires peuvent s’observer y compris chez les patientes n’ayant pas reçu de chimiothérapie, mais avec un tableau clinique différent. Ensuite, ont été observées des variations importantes au cours de la première année suivant la fin des traitements : chez certaines femmes, ces effets disparaissent rapidement, chez d’autres au contraire, ils peuvent apparaître de manière retardée. Les chercheurs souhaitent donc aussi déterminer des points expliquant ces diverses situations cliniques, de manière à mieux anticiper ces difficultés et proposer aux patientes une prise en charge adaptée.

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