Imagerie-IRM

Cancer de la prostate : examens et diagnostic

24/03/2017
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Les examens diagnostiques ont pour but de confirmer la présence d’un cancer de la prostate. Ils permettent également de déterminer le type de cancer, la taille de la tumeur et son éventuelle extension à d’autres organes.

Bilan initial et Examen de la prostate

Le médecin pose des questions au patient (symptômes urinaires et sexuels, antécédents personnels et familiaux…) et pratique un examen clinique, le toucher rectal (TR), qui permet de palper la prostate et vérifier son état. Il va ensuite prescrire un examen de sang, le "dosage du PSA total". Le taux de cette protéine fabriquée par la prostate, l’antigène prostatique spécifique, lui donne une indication importante sur la probabilité d’un cancer de la prostate.

Si le médecin soupçonne un cancer (zone plus dure sur la prostate au TR et dosage de PAS élevé), le patient doit être vu par un urologue. Ce spécialiste peut faire pratiquer une biopsie, soit un prélèvement de fragments de tissu de la prostate. En l’examinant sous microscope, un médecin spécialisé, l’anatomopathologiste, détermine si le prélèvement contient ou non des cellules cancéreuses et si celles-ci semblent agressives et à risque de s’étendre.

 

Bilan d’extension

Il permet de voir si le cancer s’est déjà propagé dans les ganglions ou d’autres organes. L’équipe de soins spécialisée (urologue, cancérologue, radiothérapeute…) discute des examens pertinents à réalisés et peut par exemple prescrire.

  • Une Imagerie par résonance magnétique (IRM) et/ou un scanner de la prostate et de la région pelvienne pour visualiser la prostate et ses contours, évaluer son éventuelle extension dans le pelvis et vérifier si les ganglions sont touchés.
  • Une scintigraphie pour contrôler l’absence ou la présence de métastases au niveau des os.

Résultats et Localisation du cancer

On distingue 4 stades de cancer de la prostate.

  • Le cancer de la prostate localisé, qui est limité à la prostate.
  • Le cancer de la prostate localement avancé, qui s’étend au-delà de la prostate ou aux organes adjacents mais aucun ganglion n’est atteint et il n’y a pas de métastase.
  • Le cancer de la prostate avec atteinte des ganglions de la région pelvienne.

Ces trois cancers de la prostate localisés sont classés en 3 sous-groupes selon leur risque d’évolution : à faible risque, à risque intermédiaire et à risque élevé.

  • Le cancer de la prostate métastatique, avec des tumeurs secondaires à distance de la région pelvienne.

Les résultats de l’ensemble des examens et cette classification permettent au médecin et au patient de choisir les traitements les plus appropriés.