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Neuroblastome

La recherche sur le neuroblastome
Au cours des 20 dernières années, des progrès majeurs ont été réalisés dans la recherche contre le neuroblastome, notamment grâce à l’Institut Curie. L’institut a ainsi initié l’étude observationnelle européenne SIOPEN BIOPORTAL, menée dans les pays européens du réseau SIOPEN , pour collecter des données sur les diagnostics, traitements et séquelles des neuroblastomes.
Les informations sur les échantillons biologiques prélevés chez les patients sont conservées dans un registre à des fins de recherche.
La biopsie liquide pour évaluer la génétique de la tumeur et son agressivité à partir de l’ADN circulant est une autre innovation importante développée en grande partie à l’Institut Curie.
De surcroît, l’Institut Curie compte un laboratoire de recherche fondamentale, qui a notamment découvert des mutations du gène ALK, ouvrant la voie à des thérapies ciblées, comme l’introduction d’inhibiteurs de gènes ALK, si les traitements standards s’avèrent insuffisants. Eventuellement, ces inhibiteurs peuvent être administrés dès le diagnostic, notamment pour la prise en charge initiale des enfants atteints de neuroblastome à haut risque.
L’Institut Curie mène aussi des recherches translationnelles pour mieux comprendre le développement des neuroblastomes et les mécanismes d’échappement aux traitements chez certains enfants, d’envisager de nouvelles cibles thérapeutiques, d’identifier de nouveaux facteurs pronostiques et, enfin, de développer de nouveaux traitements ou combinaisons de traitements.
Autre point fort de l’institut : il est à l’avant-garde d’une nouvelle technique d’imagerie en médecine nucléaire, aussi sensible mais plus facile à mettre en œuvre que la méthode actuelle de scintigraphie à la MIBG, utilisée pour suivre les métastases. Enfin, il dispose de l’autorisation LRIPH (Lieu de Recherches Impliquant la Personne Humaine) pour mener des essais cliniques et offrir des traitements expérimentaux parmi les plus avancés aux enfants atteints de cancers résistants. Ainsi, lorsque c’est possible et justifié, des enfants atteints d’un neuroblastome résistant aux traitements classiques peuvent être inclus dans un essai clinique, pour leur faire bénéficier de traitements en cours d’évaluation.