Le centre d'immunothérapie

13/03/2017
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C’est l'un des premiers éléments phares du projet d’établissement : l’ouverture d’un Centre d’immunothérapie des cancers. Premier en France de ce genre, il devrait permettre de porter encore plus loin les espoirs associés à cette stratégie thérapeutique.

Equipe-centre d'immuno

L’immunothérapie constitue indiscutablement une nouvelle arme de choix contre le cancer, au même titre que la chimiothérapie, la radiothérapie et les thérapies ciblées. Il est donc crucial d’approfondir les connaissances dans ce domaine, pour développer de nouveaux médicaments, savoir mieux les utiliser, les combiner aux autres traitements, et pour en faire bénéficier les patients.

Regrouper soignants et chercheurs dans un même lieu

Pour cela, le Centre d’immunothérapie des cancers de l’Institut Curie accueille plus de 140 médecins et chercheurs, 20 lits. Un étage entier, au cœur de l’hôpital, sur 1 400 m2, leur est consacré.

Laboratoires de recherche fondamentale et translationnelle, salles de consultations, lits d’hôpitaux seront regroupés. Ainsi, les échanges seront favorisés entre tous, les chercheurs, les médecins, sans oublier les patients et les soignants.

« Les résultats obtenus dans les essais en cours sont au-delà de nos espérances puisqu'il est désormais possible de traiter des malades atteints de cancers très avancés. On peut donc penser que chez des patients présentant des cancers moins avancés, les traitements seront encore plus efficaces », explique Sebastian Amigorena, immunologiste, qui est aux commandes de ce centre et sera secondé par Emanuela Romano, médecin-chercheuse spécialisée dans les essais cliniques précoces en oncologie et immunothérapie.

Ce centre représente un budget de 5,5 millions d’euros.

Le centre d'Immunotherapie-infographie

Nos engagements

Mettre en place des essais précoces et étudier des combinaisons de traitements qui pourraient augmenter l’efficacité thérapeutique.

Découvrir de nouveaux biomarqueurs prédictifs.

Comprendre les mécanismes d’action des immunothérapies et pourquoi certains patients y répondent ou d’autres pas.