Cancer du poumon

cancer du poumon

SymptĂ´mes et diagnostic du cancer du poumon

Le poumon est un organe profond, ses signes de souffrance sont donc tardifs. C’est ce qui explique que plus de la moitié des patients sont diagnostiqués alors qu'il existe déjà des métastases.

Les signes cliniques

Les signes cliniques qui doivent alerter sont très divers et peuvent être en rapport avec la tumeur (gêne respiratoire, toux, expectorations sanglantes, bronchite traînante, pneumonie récidivante….), avec une extension locorégionale de la tumeur (douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole, hoquet…) ou encore avec une extension métastatique (fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre, maux de tête, paralysies, douleurs osseuses…).

Les examens à réaliser

Face à l’un de ces signes, surtout chez une personne qui est ou a été exposée au tabagisme, une radiographie et/ou un scanner thoracique sont à prescrire. Une radiographie thoracique normale n’écartant pas complètement l’hypothèse d’un cancer, il faut poursuivre le bilan avec un scanner thoracique en cas de forte suspicion.

Si l’examen clinique et les examens radiologiques évoquent un cancer du poumon, une biopsie ensuite permet d’obtenir une preuve histologique ou cytologique. Elle est réalisée soit par fibroscopie bronchique (un petit tube glissé par le nez ou la bouche jusqu’au poumon), soit par ponction à travers la peau, guidée par scanner ou échographie. Un recours à la chirurgie est parfois nécessaire pour prélever un ganglion dans le médiastin ou pour réaliser la biopsie.

L’Institut Curie dispose d’un plateau de diagnostic intégré morphologique et moléculaire pour les analyses au microscope du tissu prélevé et le séquençage à haut débit (NGS). Ces analyses permettent non seulement de comprendre les mécanismes du développement du cancer, mais aussi d’identifier les traitements les plus adaptés dans une stratégie de médecine de précision, individualisée pour chaque patient, intégrant traitement standard et protocoles d’essais cliniques.

Enfin, une imagerie (scanner thoracique avec injection d’iode, scanner ou IRM cérébrale, et tomographie par émission de positons) est réalisée afin d’évaluer l’extension de la maladie, d’identifier toutes les lésions présentes dans l’organisme et donc de définir la stratégie thérapeutique.

Les stades de la maladie

A l'issue de ce bilan d'extension, la maladie sera classée dans l'un des 4 stades :
-    Stade I : cancer localisé dont la taille est inférieure ou égale à 4 cm, sans atteinte ganglionnaire régionale et sans métastases
-    Stade II : cancer localisé dont la taille est supérieure à 4 cm et/ou qui présente une atteinte ganglionnaire intra-pulmonaire, péribronchique ou hilaire, sans atteinte ganglionnaire médiastinale et sans métastases
-    Stade III : cancer localement avancé en raison d'une atteinte ganglionnaire médiastinale et/ou de l’envahissement du médiastin ou de la paroi thoracique
-    Stade IV : cancer qui s’associe à au moins une métastase.

L’Institut Curie, 1er centre de lutte contre le cancer en France

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