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Cancer du poumon
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Traitements du cancer du poumon
Les traitements du cancer du poumon reposent sur la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées et l’immunothérapie, seuls ou en association. L’Institut Curie est pionnier dans l’usage de la chimiothérapie et de l’immunothérapie en amont de la chirurgie : une technique qui réduit de 40% le risque de rechute et améliore le taux de survie. 30 % des patients de l’institut sont en outre inclus dans des d’essais cliniques et peuvent ainsi bénéficier de solutions innovantes.
Des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP), rassemblant pneumologue, chirurgien, radiothérapeute, radiologue, médecin nucléaire et anatomopathologiste, ont lieu chaque semaine pour décider des meilleures approches diagnostiques et des meilleurs traitements.Â
L’objectif est d’individualiser la prise en charge, en prenant en compte les recommandations selon des référentiels régionaux, nationaux et internationaux, la possibilité de participer à un protocole d’essai thérapeutique, l’état général de santé et le souhait du patient.
La chirurgie du cancer du poumon
Pour le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), la chirurgie d’exérèse (ablation de la tumeur) reste le seul traitement curatif. Elle est proposée en cas de tumeur pulmonaire localisée au thorax (stade I, stade II et certains stades III) chez des patients ayant une bonne fonction respiratoire et en l’absence de contre-indication générale ou anesthésique.
Jusqu’ici, la voie traditionnelle était la thoracotomie postéro-latérale, mais aujourd’hui, la plupart des patients peuvent être opérés par une voie chirurgicale mini-invasive (thoracoscopie, chirurgie vidéo-assistée et robotique), avec des suites post-opératoires plus simples et une reprise plus rapide de l’activité. L’étendue de l’exérèse dépend principalement de la taille de la tumeur, de sa localisation et de son extension ganglionnaire ou aux organes de voisinage.
Des traitements médicaux péri-opératoires (chimiothérapie associée ou non à de l’immunothérapie, thérapie ciblée, radiothérapie) peuvent être proposés avant et/ou après la chirurgie pour diminuer le risque de rechute et améliorer la survie des patients opérés.
La radiothérapie dans le cancer du poumon
Chez des patients atteints de CBNPC mais pour lesquels le risque de la chirurgie semble trop important, il est possible d’utiliser la radiothérapie stéréotaxique, qui correspond à une irradiation très focalisée sur la tumeur pulmonaire ; son efficacité est alors équivalente à celle de la chirurgie. Pour la dispenser, l’Institut Curie dispose de l’un des plateaux techniques de radiothérapie les plus complets en France.
Pour les tumeurs de stade III non opérables, l’utilisation combinée de la chimiothérapie avec la radiothérapie représente le standard du traitement actuel. La plupart des patients peuvent bénéficier d’une immunothérapie complémentaire pendant un an après la radiothérapie, afin de diminuer le risque de récidive.
La chimiothérapie, l'immunothérapie et les thérapies ciblées dans le cancer du poumon
Dans le CBNPC de stade IV, le traitement est général, utilisant la chimiothérapie, l’immunothérapie (selon le niveau d’expression par la cellule tumorale d’un marqueur cible de l’immunothérapie, le PD-L1), et, lorsqu’une altération particulière de l’ADN est retrouvée, la thérapie ciblée. Celle-ci est administrée le plus souvent par voie orale, soit en première ligne, soit après chimiothérapie et/ou immunothérapie.
Dans le cas des carcinomes bronchiques à petites cellules (CPC) localisés au thorax, le traitement repose sur la délivrance d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie. Mais deux tiers de ces cancers sont diagnostiqués au stade métastatique : la chimiothérapie associée à l’immunothérapie est alors le traitement de référence. Du fait de la rapidité de croissance cellulaire, l’existence de métastases occultes est probable, d’où l’utilisation de la chimiothérapie quel que soit le stade de la maladie.
Il existe très peu d’indications opératoires et aucune thérapie ciblée indiquée dans les cancers à petites cellules à ce jour.
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