Présentation

Notre groupe étudie la biologie des lymphocytes T in vivo dans des modèles murins et humains.
1) Étude des cellules T invariantes associées à la muqueuse (MAIT): une cellule T conservée au cours de l’évolution sélectionnée par la protéine I (MR1) apparentée au CMH sur les cellules B.
Les cellules MAIT sont les cellules innées les plus abondantes, comme les cellules T chez l’homme, où elles représentent respectivement 1 à 8 et 20 à 40% des cellules T du sang et du foie.
Nous avons découvert une population de cellules T sub dont la spécificité est conservée entre les espèces caractérisées par l’utilisation d’une chaîne invariante, la chaîne Vα7.2 / 19 Jα33 TCRa. Ces cellules sont localisées dans la propria intestinale lamina et nécessitent la présence de cellules B dans le même emplacement à la fois chez l’homme et chez la souris. Ces cellules T sont appelées lymphocytes T muqueux Les invariantes associés (mait) et sont sélectionnés par la molécule de CMH liée 1, MR1 qui est également hautement conservée entre les espèces.
Nous avons montré que le développement des cellules MAIT est un processus par étapes avec un processus intra-thymique MR1 dépendante. Nous avons mis au point un nouveau modèle de souris hébergeant un nombre élevé de cellules MAIT qui sont également fluorescentes par introgression à la fois un gène de souris sauvage et un transgène ror (gt) de la GFP. Cela nous permettra d’étudier comment les cellules MAIT sont de protection contre les infections spécifiques.
2) Étude des interactions entre les tumeurs exprimant des antigènes nominaux de manière constitutive ou inductible et des cellules T spécifiques
Notre objectif est de mieux comprendre la relation entre les tumeurs exprimant un antigène nominal à un moment et un endroit donnés, et un système immunitaire minimale spécifique pour ce même antigène. Utilisation de modèles de tumeurs transplantables exprimant l’antigène d’une manière inductible ou modèles de tumeurs spontanées exprimant des antigènes nominaux, nous essayons de déchiffrer si la tumeur est ignorée ou conduit à la suppression, anergie ou commutateur de classe de la réponse immunitaire spécifique ou générer des cellules T suppresseurs.
Ces modèles ont été mis en œuvre et la réponse immunitaire est analysée. Ces mêmes modèles sont utilisés pour développer de nouveaux vaccins anti-cancer à base de peptide long ou la vaccination à ADN ciblant l’antigène à l’antigène des cellules présentant. Les traitements associant la vaccination et la chimiothérapie sont également testés.
3) Étude de la réponse immunitaire au cours du traitement des patients atteints de cancer
On montre que les cellules T CD4 sont conscients de la tumeur depuis le début : un nombre accru de cellules T CD4 présentant des signes d’activation chronique se trouvent dans le sang des patients porteurs de petites tumeurs. Nous analysons actuellement la spécificité de ces cellules.