Cancers du système nerveux central

Cancers du système nerveux central

Qu’est-ce que les cancers du système nerveux central ?

Les tumeurs du système nerveux central, qui touchent le cerveau ou le canal médullaire contenant la moelle épinière (situé dans la colonne vertébrale), se répartissent en deux grands types : les « primitives », qui naissent dans ces zones, et les « secondaires » ou métastatiques, qui sont issus d’un cancer se développant en premier lieu dans un autre organe (comme le sein ou le poumon) et sont donc prises en charge dans le cadre du suivi de ce premier cancer.

Les tumeurs primitives  elles-mêmes se divisent en deux catégories : 

  • les tumeurs malignes, relativement rares ;
  • et les tumeurs bégnines, qui représentent deux tiers des tumeurs primitives du cerveau. 

Composées de cellules non cancéreuses, ces dernières peuvent se développer partout, notamment dans la région de la glande hypophyse. En fonction du type de cellules qui en est à l’origine, on les appelle schwannomes, craniopharyngiomes, adénomes hypophysaires, méningiomes…

Du côté des tumeurs malignes , on distingue notamment :

  • les gliomes (qui concernent les cellules gliales), les plus fréquents chez l’adulte. Le glioblastome, qui en fait partie, représente 20 % de l’ensemble des tumeurs du cerveau.
  • les tumeurs plus rares, comme les médulloblastomes (plus fréquents chez l’enfant, ils naissent le plus souvent dans le cervelet), les épendymomes (qui se développent à partir de cellules de l’épendyme, dans le cerveau ou la moelle épinière), les tumeurs germinales intracrâniennes, les tumeurs de la région pinéale (qui apparaissent dans la glande pinéale, aussi appelée épiphyse, et sont plus fréquentes chez le jeune adulte) ou encore les lymphomes cérébraux primitifs.

 

L’expertise Curie dans la prise en charge des cancers du système nerveux central

Grace à son large panel de médecins, ses structures dédiées, ses équipements de pointe et son réseau, l’Institut Curie peut prendre en charge tous les types de tumeurs du SNC. Son expertise est particulièrement reconnue dans la prise en charge des métastases cérébrales, des tumeurs primitives malignes, mais aussi des tumeurs des adolescents – jeunes adultes, des tumeurs bénignes ou dites rares. 

L’expertise de l’Institut Curie s’appuie sur la solide expérience de ses services de soin spécialisés traitant de nombreux patients, par exemple atteints de cancer du sein ou du poumon ou encore de son centre d’oncologie pédiatrique SIREDO (Soins, Innovation, Recherche, en oncologie de l’Enfant, de l’aDOlescent et de l’adulte jeune).

De nombreux médecins de l’Institut Curie sont des membres actifs de sociétés savantes nationales ou internationales dans le domaine comme l’Anocef (Association des neuro-oncologues d’expression française). L’Institut Curie est également centre national de référence, avec l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), pour les lymphomes cérébraux primitifs, qui assure la fonction de recours avec l’organisation d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) à l’échelle nationale et coordonne la mise au point et la diffusion des recommandations de prise en charge.


Les facteurs de risque

Plus de 90% des tumeurs cérébrales primitives sont d’origine sporadique, sans cause identifiée. Certains syndromes de prédisposition génétique (liés à une anomalie d’un gène) sont à l’origine de développement de tumeur du système nerveux central, par exemple le syndrome de Li Fraumeni (anomalie du gène TP53), ou la neurofibromatose de type 2 (anomalie du gène NF2). Les autres facteurs de risque des cancers du système nerveux central sont mal connus. L’exposition à certaines substances chimiques, à des rayonnements ionisants ou encore l’immunodépression pourraient en faire partie.