- Des apports au-delà de la qualité de vie
- Quatre soins de support primordiaux
- Prendre soin de son corps et de son image
- Approches complémentaires : l'équilibre autrement
- Paroles d'expert : Dr Carole Bouleuc, cheffe du département DISSPO
- Une unité de recherche clinique en soins de support
- Grâce à vous : une offre de soins de support toujours plus élargie

Quatre soins de support primordiaux
La prise en charge de la douleur
La prise en charge de la douleur est une priorité quels que soient le type de cancer, son traitement ou l’étape du parcours de soins. Grâce aux récents progrès de la médecine, les solutions sont de plus en plus efficaces.
Plusieurs médicaments de puissance et de mode d’action différents sont disponibles pour la prévenir ou la soulager en fonction du ressenti du patient. De nouvelles techniques interventionnelles peuvent soulager radicalement une douleur tumorale comme la cimentoplastie ou la radiofréquence, ou enfin l’analgésie intrathécale, qui délivre les antidouleurs directement au niveau des centres nerveux. Les approches non médicamenteuses complémentaires, à visée antalgique comme l’hypnose, la neurostimulation transcutanée ou l’acupuncture peuvent également être proposées.
La prise en charge diététique
Perte d’appétit, difficultés à s’alimenter, troubles métaboliques ou digestifs… le cancer et ses traitements peuvent également gêner la prise des repas et ainsi perturber l’état nutritionnel. Le risque : un amaigrissement qui entame les forces du patient pour se battre contre la maladie et bien supporter les traitements, ou au contraire une prise de poids. La prise en charge diététique permet de prévenir ou de corriger ces situations. Elle tient compte des besoins nutritionnels de la personne malade, de ses prises alimentaires et de ses préférences. Des conseils sur le choix des aliments et des techniques culinaires aident le patient à mieux se nourrir tout en conservant le plaisir de manger afin qu’il retrouve un bon état nutritionnel.
Le soutien psychologique
Le cancer affecte le corps, mais aussi l’esprit. Il est vécu comme un choc dès l’annonce et tout au long de sa prise en charge, les émotions et les changements de vie qu’il impose nécessitent d’importants efforts d’adaptation. Anxiété, dépression, problèmes avec l’image de son corps ou perte de l’estime de soi peuvent survenir. Ces souffrances psychiques nuisent à l’équilibre personnel du patient, mais aussi à sa santé, si elles diminuent sa motivation à adhérer aux traitements ou à communiquer avec les soignants. Recourir à un thérapeute spécialisé comme un oncopsychologue peut s’avérer salutaire. Le soutien psychologique peut prendre différentes formes (entretiens individuels, séances en famille, groupes de parole) et faire appel à différentes techniques (psychothérapie, approches psychocorporelles).
Un accompagnement social
Enfin, le cancer peut déstabiliser la vie familiale, sociale et professionnelle de la personne malade et de ses proches. Un accompagnement social est donc proposé au patient dès le début de sa prise en charge. L’assistant social a pour mission d’analyser la situation du patient et d’établir un plan d’action, tout en coordonnant les acteurs impliqués dans l’accompagnement. Il peut ainsi aider la personne malade et sa famille dans les démarches liées à l’accès aux droits sociaux, aux contrats d’assurance et aux aides financières, au retour ou au maintien de l’emploi, aux aides à domicile. Il peut également soutenir les proches aidants et, ainsi, prévenir leur épuisement.